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Ta Ouneshou
27 mai 2010

S2E10

Ce soir, expédition de reconnaissance rapide entre Saint-Sulpice et Mabillon pour découvrir les parfums Santa Maria Novella.

Città di Kyoto : floral aquatique et poudré avec de l’iris et du lotus, il est vraiment très joli, délicat, raffiné, hélas comme tous les parfums à notes aquatiques, il n’a aucune tenue sur ma peau, à croire qu’elle les boit…

Garofano (œillet) : LA découverte de la journée. Elle s’ouvre sur un clou de girofle très marqué, qui se mêle petit à petit à l’œillet, soutenu par il me semble une petite rose fraiche, et peut-être d’autres fleurs. Magnifique. Ce parfum m’évoque un jardin de simples dans une abbaye médiévale, j’adore.

Iris : Pas marquant, l’iris est ici traité en parfum floral, et pour le coup me parait un peu fade comparé à d’autres iris. Faudra quand même que je le réessaye, car j’en ai vraiment mis très peu et j’ai du mal à discerner toutes ses notes.

Angels of Florence. Je n’aime pas trop les fleuri-fruités, mais celui-là n’est pas désagréables. Un bouquet bien équilibré entre fleurs opulentes et fleurs fraiches (jasmin, lilas, rose, gardénia d’après internet), pareil pour les fruits, entre fraicheur et gourmandise (pêche, melon, prune). Bon, on sent bien la prune, qui est le seul fruit que j’apprécie vraiment en parfumerie, cela joue sans doute en faveur de ce parfum, tandis que rose et jasmin sont discrètes, ce qui ne joue pas en sa défaveur ^^.

Tabacco Toscano : Hmmm, ce parfum est une madeleine de Proust, il me rappelle le lycée, le tabac à rouler Django froid et sa petite touche de caramel, mêlé aux parfums à la vanille que j’affectionnais à l’époque, avec un fond ambré. Ce traitement original de la vanille me fait également penser à Felanilla, dans un autre genre. Je suis conquise.

Peau d’Espagne : Au départ, il est vraiment très cuiré – et un vrai cuir s’il vous plait, pas ces peaux translucides qu’on glisse dans certains parfums féminins. Non, là c’est un cuir animal, fumé, mais pas fauve non plus, c’est un cuir épais, mais propre. L’image d’une sellerie est pas mal trouvée, même s’il manque l’odeur typique de la graisse qu’on utilise pour assouplir le cuir pour que cela soit vraiment cela. Puis avec le temps, du moins sur ma peau, il se transforme en boisé. Un beau boisé, toujours un peu fumé, mais plus vraiment cuiré, ce qui est dommage. Cette évolution est cependant intéressante aussi, elle révèle de légères notes de tabac, et des épices – je dirais du clou de girofle mais je suis peut-être influencée par Garofano. On n’est plus du tout dans la sellerie, mais plutôt dans un meuble ancien, je repense à une penderie dans la maison familiale en Provence qui était parfumée avec une orange séchée piquée de clous de girofles.

J’ai pris une mouillette en papier de Tuberosa, je n’aime pas cette fleur, mais je vois demain Ophélie et on a parlé tubéreuses récemment. Alors… Elle est très sucrée et crémeuse (le parfum hein, pas Ophélie). La tubéreuse me semble accompagnée de fleur d’oranger et de frangipanier (bon je ne donne aucune garanti, sur les trois fleurs il n’y en a aucune que j’apprécie) ce qui la rend très estivale.

J’ai senti vite fait, sur les flacons, quelques autres parfums.

Violetta : jolie, mais sucrée… quand il fait chaud je fuis les parfums sucrés.
Zagara : félicitation madame, c’est une fleur d’oranger. Assez sucrée je crois, mais je n’ai gardé le nez dessus qu’une demi seconde donc bon ce n’est pas très fiable.
Patchouli : félicitation monsieur c’est un patchouli.
Muschio : m’a fait un effet trop propret, presque savonnette, mais Kyoto m’avait fait le même effet, qui a disparu sitôt sur la peau. Faudra que je l’essaye sur peau donc.
Pot-pourri : m’a eu l’air très intéressant, mais avec des agrumes bien présents, or je ne raffole pas des hespéridés (oui je suis une fille difficile).

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