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Ta Ouneshou
10 juin 2010

S2E12

Nouveau cross-over avec Ophélie.

Nous avons commencé par lui faire découvrir les Salons Shiseïdo, occasion pour moi je tester le nouveau Serge Lutens, Bas de Soie. J’ai eu un échantillon, donc je vais le réessayer plus calmement plus tard. En attendant voici mes premières impressions.

Le départ est très vert, une jacinthe humide, fraichement coupée, ou encore en terre – mais pas en pot, c’est une jacinthe d’extérieur, je dirais d’un printemps pluvieux. Puis l’iris se développe, dévoile ses facettes de racine, de métal et de poudre. Une racine très crue, très épurée… comme dans Iris Silver Mist. En fait, prenez Iris Silver Myst, ajoutez-y une jacinthe fraiche, vous aurez Bas de Soie. J’insiste sur cet aspect vert et frais de la jacinthe, car il me fascine. Pour moi les fleurs sont soit au bord de la flétrissure, soit savonneuses, soit rafraichies par des hespéridés façon Cologne. Cette jacinthe est verte, fraiche, humide, mais pas hespéridé (bon il n’est pas impossible qu’il y en est une goutte, mais je ne suis sûre de rien). L’iris en se développant parait recouvrir la jacinthe, puis l’accord se fait. Et il est très beau : l’iris froid et métallique est adouci par la jacinthe qui avec le temps devient plus fleur, tout en gardant sa personnalité. En échange, la belle racine apporte son aspect sophistiqué, à la fois dur et poudré, à la fleur sauvageonne. Le gris argenté se teinte de vert, de violet et de rose, nature qui bourgeonne au sortir de l’hiver.
La tenue est longue, mais le parfum est discret, comme une fleur sous la pluie. Il faut aller le chercher au creux du poignet.
Je suis totalement séduite par accord ; je trouve Iris Silver Mist très beau, mais trop dur à porter. Bas de Soie me semble être sa variation adoucie et plus accessible, tout en restant très originale.

Pour les autres, j’ai pris une douche rapide mais qui les a quand-même bien atténué, donc je ne peux pas faire de commentaires détaillés.

Après le Palais Royal, direction les Tuileries et la Maison Francis Kurkdjian pour découvrir Cologne Pour le Soir.

De Cologne elle n’a que le nom. C’est un parfum cocon comme je les aime : de l’encens, du benjoin, et juste un peu de rose miellée, pas désagréable en si bonne compagne. Tout doux, tout moelleux.

Enfin, p’tit tours rapide au Scent Room du Printemps.

1740 Marquis de Sade d’Histoires de Parfums : le départ était violent, bouleau et autres bois, fumée, cuiré, épicé. Très masculin. Avec le temps, il s’adoucie en quelque chose qui m’évoque un café au caramel (?). C’est peut-être la fatigue.

Heliotrope d’Etro : L’odeur d’amande, façon acétone, est trop forte. J’ai l’impression de porter un produit chimique.

Sandalo de Etro : Il est beau, mais trop boisé masculin, avec du cèdre et du patchouli. Je désespère de trouver un santal qui me convienne. Santal de Mysore de Lutens m’avait beaucoup plu, mais sur ma peau il sucrait et finissait en barbe à papa.

J'ai aussi pris des p'tits papiers... mais faut que je retourne bosser.

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