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Ta Ouneshou
8 août 2010

S3E5

Pour commencer, de nouveau des échantillons.

Gucci pour Homme : Un beau boisé, cuiré et fumé, quelques épices, une touche oriental, et une toute petite pointe de violette : une bonne surprise là où je n’en attendais pas. Enfin l’échantillon que j’ai date franchement, et il est possible que les notes de têtes se soient évaporées. Si ça se trouve le jus frais est moins bien.

Elixir des Merveilles d’Hermès : Au départ, on découvre une chose gourmande et fraiche, un gâteau à l’orange et à la vanille-tonka, ce genre de gâteau à la texture aérée qu’on fait tremper dans du jus d’orange pour qu’il le boive. Le fond baumé, avec du santal, renforce le côté crémeux. Et puis un petit quelque chose d’autre se révèle, une touche boisée orientale un peu plus sombre, avec quelques volutes d’encens et gouttes d’ambre gris, qui nous sort de la cuisine pour nous emmener dans un boudoir. Un peu écœurant tout de même.

Beige de Chanel : Un petit bouquet fleuri et féminin très doux, saupoudré de tilleul miellé, coquet. Trop fleuri pour moi.

Louve de Serge Lutens : Le fameux parfum à l’odeur de colle Cléôpatra – d’amande, en fait, mais sur un mode plus artificiel qu’alimentaire, même si elle n’est pas dénué d’une certaine gourmandise crémeuse, un peu dragée aussi. Mais elle est également poudrée, avec une petite touche de rose, ce qui lui donne un aspect cosmétique.

Vetyverio de Diptyque : Le vétiver est longtemps noyé sous les hespéridés frais, auxquels s’ajoutent ensuite des fleurs très légèrement épicées et crémeuses. Il n’apparaît que tardivement, est se révèle assez banal. Le tout n’a pas beaucoup de relief.

Attar de Montal : Une rose soutenue par du santal, ultra opulente, qui cocotte à plein nez. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce parfum a du sillage.

Mûre et Musc Extrême de l’Artisan Parfumeur : Un musc doux et soyeux rendu joyeux par le petit fruit, un accord magique.

Ce samedi, nouvelle balade, cette fois avec Annezo du forum BT Test.

J’ai essayé plusieurs parfums, mais je ne vais pouvoir en parler que de mémoire car je n’ai pas pu prendre de notes le jour même.

Quelques by Kilian essayés au Printemps pour commencer.

Back to Black : Ce bel accord de bois, de tabac, de miel, d’épices et de baumes varie beaucoup selon les peaux. Sur moi, il est profondément miellé, un miel sombre, avec un fond boisé doux un peu baumé. Le tabac et les épices sont très discrets. Je le préfère sur papier, où il révèle mieux ses notes complexes, et surtout sa note tabac que j’aime beaucoup. Mais il est beau aussi sur peau, même si tant de miel est sans doute un peu écœurant à la longue.

Prelude to Love : Une adorable fleur, très douce, délicatement poudrée, qui me rappelle un peu Pierre de Lune d’Armani Privé. Une fleur d’oranger un peu miellée, mêlée d’un freesia très doux, poudrée par de l’iris, avec un fond musqué discret.

Love : Une guimauve, pas trop sucrée, plutôt fleurie, rendue légère par le chèvrefeuille et quelques hespéridés très discrets. C’est mignon.

Pure Oud : L’oud est une matière puissante, boisée, résineuse, pas très discrète quoi. Celui de Kilian est un solinote, mais m’a surtout marqué parce qu’il était très doux pour un oud, plus clair que ses cousins souvent capiteux et sombres.

J’ai ensuite fait un petit tour chez Amin Kader pour tester des Santa Maria Novella.

Pot Pourri : Sur papier, j’avais bien senti un pot pourri, mélange d’épices et de fleurs séchées, avec une note d’orange séchée me rappelant les oranges piquées de clous de girofle de mon enfance. Sur peau, il vire horriblement, il devient acide, et les épices fraiches l’emportent sur les chaudes, dont mon ennemie jurée l’anis étoilée.

Fieno : Autre déception. S’il est poudré comme je l’espérais, il se transforme vite en un fleuri crémeux un peu savonneux, extrêmement banal.

Après ces déconvenues, je suis enfin allée chez Colette essayer quelques créations de la niche Le Labo. Les noms sont constitués de la note principale plus le nombre des autres composants.

Iris 39 : Je ressens cet iris comme très moderne – trop pour moi, presque un chypre. La racine est entourée d’un bouquet floral assez discret, avec une tête hespéridée, et un fond musc-patchouli.

Labdanum 18 : Il est magnifique, un baume animal, un peu cuiré, vanillé. Une douceur incroyable, mais pas une sucrerie, un baume olfactif, vraiment.

Oud 27 : Un bel oud, à la fois profond et doux, un bois à la fierté du cuir et la douceur soyeuse du musc. Un fauve au pelage de velours dans une forêt profonde.

Patchouli 24 : Le patchouli est tellement fumé, cuiré et salé, qu’il évoque un tuyé franc-comtois où l’on fait fumer la viande. Une petite odeur qui rappelle la saucisse de Morteau… Même pour moi c’est un peu violent.

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